vendredi 8 juin 2007

Dette et impôts

Les travailleurs américains ont toujours préféré des impôts faibles. Moi aussi. Des impôts faibles bénéficient à tout le monde, créent des emplois et nous permettent de prendre plus de décisions concernant nos vies.

Peu importe qu’une réduction d’impôt diminue les taxes sur le salaire d’une mère célibataire de 40$ par mois ou permette à un entrepreneur d’économiser des milliers de dollars en impôt sur les sociétés et d’embaucher plus d’employés. Cette réduction d’impôt est une bonne chose. Des taxes allégées permettent de dépenser plus, d’économiser plus, et de faire plus d’investissements qui dynamisent l’économie, c'est-à-dire nous tous.

Les vrais conservateurs ont toujours été en faveur de taxes et de dépenses limitées.

Mais aujourd’hui, trop de politiciens et de lobbyistes entraînent l’Amérique vers la ruine. Nous avons une dette de neuf billions de dollars en tant que nation. L’accroissement de notre dette publique met en danger le futur financier de nos enfants et petits-enfants. Si nous ne coupons pas les dépenses maintenant, ils auront pour futur, et nous aussi, des impôts élevés et un désastre économique.

De plus la Réserve Fédérale, notre banque centrale, encourage une fuite en avant de la dette en augmentant l’offre de monnaie, réduisant la valeur de chaque dollar dans notre poche. La Fed est une banque privée dirigée par des officiels non élus à qui il n’est pas demandé d’être transparent ou de rendre des comptes à « nous le peuple ».

Pire, notre économie et notre réelle indépendance comme nation est de plus en plus entre les mains de gouvernements étrangers comme la Chine et l’Arabie Saoudite, parce que leurs banques centrales financent aussi la fuite en avant de nos dépenses.

Nous ne pouvons pas continuer à autoriser des banques privées, des agences gouvernementales dispendieuses, des lobbyistes, des sociétés privées financées par le système social, et des gouvernements recevant nos aides financières à l’étranger, à décider de la taille de notre budget ballonnant.

Nous avons besoin d’une nouvelle méthode pour prioriser nos dépenses. Cela s’appelle la Constitution des Etats-Unis.


Le texte en anglais

© ronpaul2008.com

mercredi 30 mai 2007

Sécurité des frontières et réforme de l’immigration

Les paroles doivent cesser. Nous devons protéger nos frontières maintenant. Une nation sans frontières sures n’est pas une nation du tout. Cela n’a aucun sens de combattre les terroristes à l’étranger quand notre propre porte d’entrée est laissée ouverte. Voici mon plan en 6 points:

  1. Sécuriser physiquement nos frontières et notre littoral. Nous devons faire tout ce qui est nécessaire pour contrôler l’entrée dans notre pays avant d’engager des réformes compliquées de l’immigration.
  2. Appliquer les règles relatives aux visas. Les officiers de l’immigration doivent suivre les porteurs de visas et déporter toute personne qui reste au-delà de la durée de son visa, ou qui ne respecte pas les lois des Etats-Unis. Cela prend une importance particulière lorsque l’on se rappelle qu’un certain nombre des terroristes du 11 septembre avaient des visas expirés.
  3. Pas d’amnistie. Il est estimé que 10 à 20 millions de personnes sont dans notre pays illégalement. Ce serait un grand nombre de personnes à récompenser pour avoir violé nos lois.
  4. Pas de sécurité sociale pour les étrangers en situation irrégulière. Les américains doivent accueillir les immigrants qui cherchent une opportunité de vie meilleure, travaillent dur et respectent nos règles. Mais les contribuables ne devraient pas payer pour les immigrants illégaux qui utilisent les hôpitaux, les cliniques, les routes et les services sociaux.
  5. Supprimer le droit du sol à la naissance. Tant que les immigrants illégaux savent que leurs enfants nés aux Etats-Unis obtiendront la nationalité américaine, l’incitation pour entrer illégalement restera forte.
  6. Faire une véritable réforme de l’immigration. Le système actuel est incohérent et injuste. Mais les actuelles propositions de réformes autoriseraient jusqu’à 60 millions d’immigrés supplémentaires dans notre pays, d’après la « Heritage Fondation ». C’est insensé. Les immigrants légaux de tous les pays devraient supporter les mêmes lois et les mêmes périodes d’attentes.
Le texte en anglais

© ronpaul2008.com

mardi 29 mai 2007

L’indépendance de l’Amérique et sa souveraineté

Les soi-disant accords de libre échange et les organisations mondiales comme le TPI, l’ALENA, le GATT, l’OMC et CAFTA sont un danger pour l’indépendance de notre nation. Ils transfèrent le pouvoir de notre gouvernement à des élites étrangères non élues.

Le TPI veut juger nos soldats comme criminels de guerre. L’OMC et CAFTA pourraient forcer les américains à suivre les prescriptions d’un docteur pour prendre des herbes et des vitamines. Les traitements alternatifs pourraient être bannis.

L’OMC a obligé le Congrès à changer nos lois, et pourtant nous subissons toujours des guerres commerciales. Aujourd’hui la France menace de faire taxer les marchandises américaines en Europe. Pour le moins, l’OMC rend les relations commerciales pires en donnant aux compétiteurs étrangers de nouvelles façons d’attaquer les emplois des Etats-Unis.

L’autoroute du NAFTA est juste une partie du plan destiné à abolir les frontières entre les Etats-Unis et le Mexique ; ce plan est appelé Union de l’Amérique du Nord. Cet agencement de puissants intérêts particuliers créerai une nation unique à partir du Canada, des Etats-Unis et du Mexique, avec une nouvelle bureaucratie non élue et un nouveau système monétaire. Ce projet supprimerait tout contrôle de l’immigration.

Et l’Amérique libre, avec un gouvernement constitutionnellement limité serait finie à jamais.

Il ne faut pas oublier l’ONU. Ils veulent nous imposer une taxe directe sur les Etats-Unis. J’ai victorieusement combattu ce projet au Congrès l’année dernière, mais si nous voulons bloquer toutes les tentatives actuelles de ce gouvernement mondial pour nous taxer, nous aurons besoin d’un leadership à la Maison-blanche.

Nous devons nous retirer de toutes les organisations et accords commerciaux qui enfreignent la liberté et l’indépendance des Etats-Unis.

Note :

TPI : Tribunal pénal international

ALENA : Accord de libre échange Nord-américain

GATT : Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce

OMC : Organisation Mondiale du Commerce CAFTA : Accord de libre-échange Etats-Unis Amérique centrale

Le texte en anglais

© ronpaul2008.com

dimanche 27 mai 2007

Guerre et Politique étrangère

La guerre en Irak nous a été vendue sur de fausses informations. Cette région est plus dangereuse maintenant que lorsque nous y sommes entrés. Nous avons détruit un régime haï par nos ennemis directs, les djihadistes, et avons créé des milliers de nouvelles recrues pour eux. Cette guerre a coûté la vie à plus de 3000 américains, des milliers d’autres ont été gravement blessés et des centaines de milliards de dollars dépensés. Nous devons avoir un nouveau leadership à la maison blanche pour garantir que cela n’arrive plus jamais.

A la fois Jefferson et Washington nous ont mis en garde contre le danger de se mêler des affaires des autres nations. Aujourd’hui nous avons des troupes dans 130 pays. Nous sommes tellement dispersés que nous avons trop peu de troupes pour défendre l’Amérique. Et maintenant, il y a de nouveaux appels pour enrôler des jeunes hommes et femmes.

Nous pouvons continuer à financer et entreprendre ces actions perdantes de police autour du monde, ou nous pouvons nous concentrer à nouveau sur la sécurité de l’Amérique et ramener nos troupes à la maison. Aucune guerre ne devrait jamais être faite sans une déclaration de guerre votée par le Congrès, comme cela est requis par la Constitution.

Les Etats-Unis ne devraient jamais plus partir en guerre en conséquence d’une résolution venant d’un organisme non-élu et étranger comme les Nations Unis.

Trop souvent nous aidons financièrement et intervenons pour des gouvernements qui sont méprisés. En conséquence, nous sommes méprisés. Trop souvent nous avons supporté des groupes qui se sont retournés contre nous, comme les kosovars qui aident les terroristes islamiques, ou les afghans djihadistes directement, et leur ami Oussama Ben Laden. Nous les avons armé et entraîné, et maintenant nous en payons le prix.

En même temps, nous ne devons pas nous isoler. La générosité du peuple américain a été ressentie partout dans le monde. Beaucoup ont remercié Dieu pour cela, dans de nombreuses langues. Il nous faut une Amérique forte, promouvant la liberté du commerce, des voyages, des communications et la diplomatie avec les autres nations.

Le texte en anglais

© ronpaul2008.com